La recherche

Le pont.
Le roof
 
      Au lever du jour, après une nuit blanche, entourés de pêcheurs, nous doublons enfin la pointe de Chassiron. En milieu d’après-midi, Sterne II retrouve le port de Rochefort sur Mer (17) après une croisière de 9 mois de juillet 1981 à mai 1982.

      Après sa remise en état, STERNE II est vendu car nous nous installons en Seine et Marne où nous avons trouvé tous deux du travail.

      A la suite de ce premier voyage, nous savons que la «route des alizés» n’est pas pour nous. Nous voulons sortir des sentiers battus et vivre parmi et comme les populations visitées. De plus, la rencontre d’un québécois nous donne l’envie de découvrir les régions atlantiques du Canada.

      Après quelques années de galère nous pouvons enfin envisager l’acquisition d’un nouveau voilier de vagabondage. Malgré le scepticisme de ma famille, je réussis à convaincre Brigitte pour la construction de notre futur voilier à partir d’une coque nue.

      Dans un premier temps, ayant déjà participé à la construction de plusieurs coques en ferrociment du chantier de St Jean d’Angle, nous envisageons l’acquisition d’une coque de Gambade ( 13 m). Mais le patron, un ami connaissant nos projets d’hivernage dans les glaces, refuse. Quant aux coques en aluminium qui nous font bien rêver, elles sont hors de portée de notre budget.

      Séparément nous compulsons d’anciens articles et bancs d’essais archivés depuis de nombreuses années. Finalement, sans nous concerter, notre choix sera identique : un As de Carreau, sloop en acier à triple bordés et fond plat avec deux dérives pivotantes.

      En septembre 1984, nous visitons une coque en cours de construction au chantier Viaud – La Barre de Monts (Vendée). Pendant quatre jours, mètre en mains, nous étudions les différentes possibilités d’aménagement.

      En novembre 1984, par le plus grand des hasards, nous achetons d’occasion la coque visitée au chantier trois mois plus tôt.

Vue vers l'avant.
Vue vers l'arrière.